Je voulais vous faire part d’une réflexion que je me suis faite avec un ami — sur Mac également — concernant macOS mais qui peut également s’appliquer aux derniers Windows : macOS et Windows pourraient-ils être plus réactifs, notamment sur les lancements système (ouvertures d’applications) ?
Je me suis fais le constat suivant :
En 2009 j’avais acheté mon premier Mac : un MacBook Pro de la même année (Core 2 Duo, 4Go de RAM, disque dur 5400Tr/min, Nvidia 9400M) qui tournait sous Mac OS X Snow Leopard.
Le système était réactif et les applications se lançaient rapidement.
Et c’est là qu’est le soucis avec les machines actuelles. On a maintenant des Mac avec des SSD possédant des débits de fou dépassant les 3Go/s, avec des temps d’accès super courts, et les derniers macOS se contentent, d’après nos constatations à moi et mon ami, de faire à peu prêt jeu égal en terme de réactivité, c’est à dire que les applications se contentent de se lancer à peu prêt à la même vitesse que le Snow Leopard installé sur mon ancien Mac de 2009 (que je n’ai plus depuis longtemps).
Alors, je veux bien que les logiciels soient plus lourds parce que plus de fonctions.
Mais sérieusement, une application comme Notes, ou TextEdit a t’elle vraiment besoin de faire attendre son utilisateur pendant 2 à 3 secondes pour se lancer avec les machines de maintenant ? Je pense que la perte de réactivité est démesurée par rapport au gain engendré en terme de fonctions supplémentaires.
Je pense en fait que soit les développeurs ont parfois un peu la flemme d’optimiser le code par manque de temps ou autres, surtout à un rythme d’un OS/an chez Apple. Soit que du vieux code pas optimisé datant de Mathusalem est présent et ralenti le système. Soit… les deux.
En fait, j’ai constaté une nette dégradation des performances à ce niveau en passant de Mavericks à Yosemite, sur la même machine. Et pour appuyer mes propos, un autre exemple serait que sur les forums on dit toujours que maintenant, en 2017, installer un OS sur un disque dur c’est des grosses lenteurs en perspective et qu’il faut l’installer sur un SSD à tout prix… pour avoir un résultat quasiment identique à ce qu’on avait il y a presque 10 ans sur un disque à plateaux tournant à 5400Tr/min.
Il est important de comprendre que je parle de réactivité uniquement, et non pas du reste (vitesse de copie, performances CPU et GPU etc…) qui a effectivement été fortement amélioré pendant toutes ces années. Non, ici je déplore la lourdeur des OS actuels.
Pourquoi des distributions Linux actuelles peuvent elles faire mieux que macOS ou Windows actuellement sur le plan de la réactivité ?
N’hésitez pas à exposer votre avis dans les commentaires. 🙂
Très bon article, j’ai la même impression depuis quelque systèmes déjà !
Mon MacMini de 2006 sous Snow Leopard (qui est toujours vivant) me procure une sensation proximité meilleur que sur mon tout nouveau MacBook Pro. C’est la fameuse « Expérience utilisateur » tant vanté par Steve Job.
Mais où est passé toute la puissance des machines (+20 à 50 % à chaque génération parait-il) ?
Il n’y a pas eu beaucoup d’évolution de puissance d’une génération à une autre pendant longtemps.
En tous cas, on était loin des 20 à 50% de plus que vous énoncez, mais plutôt autour des 10-12% de plus entre chaque génération de CPU Intel d’un même type.
Je parle au passé parce que maintenant qu’Apple propose ses propres SoC sur Mac, on ne sait pas trop ce que ça donnera à ce niveau. Le faible gain était du à Intel, qui se reposait clairement sur ses lauriers pendant des années, faute de concurrence.
Il sera intéressant de tester la puce M2 qui arrivera surement en mars ou avril sur le nouveau Mac mini, puis un peu plus tard sur le MacBook Air à venir, mais je pense que les gains seront plus généreux.
Mais les systèmes s’alourdissent fort, ça c’est certain, et même si mon article commence un peu à dater, il est toujours d’actualité et je pense toujours que l’alourdissement est démesuré par rapport aux nouveautés intégrées.
Je note quand même une réactivité bien meilleure sur les machines possédant un SoC Apple Silicon, en comparaison aux machines avec CPU Intel, et c’est sans compter les petits avantage comme la sortie de veille instantanée etc…